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Autrefois berceau des révolutions, des arts et de la pensée, la France s’est lentement effondrée au fil des décennies. Usée par les divisions internes, minée par des gouvernements faibles, vendue par ses élites, elle devint une proie facile. En 2034, une coalition étrangère profita du chaos pour lancer une guerre totale. La République s’effondra en quelques mois. Paris fut rasée, l’armée se désintégra, et les provinces se déclarèrent indépendantes. Le drapeau tricolore ne flottait plus. Le pays n’existait plus. Le peuple vivait dans la terreur, livré aux pillages et à l’anarchie.
Mais au cœur du désastre, un homme refusa de plier. Le général Castagne, survivant de la Bataille de Lyon, refusa l’exil. Il regroupa les unités dispersées, réorganisa les communications, réarma les casernes, et lança une contre-offensive brutale contre les milices, les traîtres et les envahisseurs. Sa campagne, d'une précision chirurgicale, fut rapide, sanglante, implacable. En sept mois, il reconquit l’intégralité du territoire. Les grandes villes tombées furent reprises une à une. Chaque traître fut jugé sommairement et exécuté. Chaque victoire fut diffusée aux citoyens, qui, las du chaos, virent en lui un sauveur.
Le 18 mars 2035, Castagne entra dans Paris. Il gravit les marches de l’Assemblée nationale détruite, planta un nouveau drapeau tricolore au sommet des ruines, et déclara : "La démocratie est morte, assassinée par ceux qui l’ont salie. Moi, je rends sa dignité à la France."
Le lendemain, la Nouvelle France Autoritaire était née.
Régime dictatorial unifié, centralisé, militarisé, discipliné. Un seul dirigeant. Une seule vision. Un seul objectif : restaurer la grandeur nationale par tous les moyens nécessaires. Plus de partis. Plus de débats inutiles. Plus de faiblesse. Sous la main de fer de Castagne, la France a retrouvé l’ordre, l’unité, et la puissance.
La doctrine repose sur trois piliers : force, fierté, fermeté. Une armée moderne, offensive, et loyale au Commandant. Une culture nationale restaurée, protégée et transmise. Une diplomatie sans hypocrisie : les alliés fidèles sont soutenus sans réserve, les ennemis sont écrasés sans pitié. Le monde est prévenu : la France ne cherche pas la domination, mais elle ne pliera devant personne. Toute menace sera réduite au silence.
La capitale, rebâtie sur les ruines de Paris, porte désormais le nom de Fort-Liberté. Le drapeau a été conservé, mais la devise a changé : "Ordre, Gloire, Discipline." L’hymne national, réécrit par décret, est désormais un chant martial intitulé "Le Sursaut", entonné à chaque rassemblement militaire et diffusé dans toutes les écoles.
Castagne, Chef Suprême et Fondateur de la Nation, gouverne sans partage. Charismatique, redouté, stratège brillant, il est devenu l’incarnation d’une France nouvelle, forte, froide, indomptable.
"La paix appartient aux forts. La peur, aux faibles. Moi, je choisis la peur que j’inspire."
— Castagne, 2035.
La Nouvelle France Autoritaire est debout. Et elle n’attend plus que le monde s’agenouille. |
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